300 pp. Vers la mi-novembre, plusieurs officiers vendéens rédigent un mémoire qu'ils remettent à Charette pour lui suggérer de cesser les hostilités, mais celui-ci refuse[293],[281]. Ce secteur fertile dans l'ouest de la France est en effet demeuré pratiquement inhabité pendant 25 années »[384]. Si en 1791 la Constitution civile du clergé provoque de forts mécontentements, c'est au moment de la levée en masse, en mars 1793, que la rébellion vendéenne se déclenche, dans un premier temps comme une jacquerie paysanne classique, avant de prendre la forme d'un mouvement contre-révolutionnaire. Il consiste en un article unique : « La République française reconnaît le génocide vendéen de 1793-1794. S’étalant de 1793 à 1796, la guerre de Vendée a fait entre 100 000 et 200 000 victimes, dont beaucoup de civils. ». Au cours du XIXe siècle, la question oppose particulièrement les historiens, fondant leurs recherches exclusivement sur les archives, et les érudits, engagés dans la défense de la Vendée, qui recueillent les traditions mémorielles et les transmettent. [29] In October 1793, in order to punish the Vendean prisoners taken after the failure of the siege of Nantes, Jean-Baptiste Carrier ordered them to be shot en masse. Le 15 novembre, le général Gabriel d'Hédouville prend le commandement de l'Armée d'Angleterre et ouvre des négociations auprès des officiers royalistes le 9 décembre à Pouancé. Alors que les troupes de Bonchamps livrent des combats sans résultat aux abords d'Angers, le reste de l'armée mené par d'Elbée tente une attaque au sud sur Luçon afin de repousser une incursion des républicains du général Tuncq qui ont brûlé Chantonnay. Les Républicains sont d'abord repoussés, mais les Vendéens abandonnent la ville et se replient sur Mortagne. Pendant cette période, plusieurs officiers de Charette sont tués, dont Couëtus[301], son second, Prudent Hervouët de La Robrie[300], le chef de sa cavalerie, et le chef de division François Pajot[302]. [62][63][64][65][66] Claude Langlois (of the Institute of History of the French Revolution) derides Secher's claims as "quasi-mythological". Des paysans commencent à reprendre les armes. [52][53][54], According to Theodore A. Selon lui, cette attitude est en contradiction complète avec l’hypothèse d’un génocide : on ne peut vouloir massacrer un peuple, et organiser l’évacuation et l’aide à une portion de ce même peuple[430]. Confronté à une mémoire vive et impérieuse, il est conduit à déconstruire mythe ou légende et à remettre ainsi en cause l'exploitation du passé par le présent. Ils s'emparent de Saint-Florent-le-Vieil le 12 mars, puis de Chemillé et Jallais le 13, où ils font des prisonniers et saisissent des fusils et des canons[33],[35]. Charette, à la tête de près de 10 000 hommes, tente pour sa part de s'approcher du littoral en attaquant Saint-Cyr-en-Talmondais le 25 septembre[279],[277]. Cathelineau est mortellement blessé et les paysans, démoralisés, se retirent. » De même, une lettre de Carrier, du 12 décembre 1793, adressée au général Haxo qui lui a demandé des vivres pour la Vendée républicaine[386], dont il souligne les formules qui semblent justifier sa thèse : « Il est bien étonnant que la Vendée ose réclamer des subsides, après avoir déchiré la patrie par la guerre la plus sanglante et la plus cruelle. Dans de nombreuses municipalités rurales, entre les mains de royalistes, on interdit aux « patriotes » réfugiés dans les villes de revenir, y compris par la force[251]. Toute une littérature se développe sur le thème du "génocide franco-français" à partir d'appréciations souvent audacieuses du nombre des morts de la guerre de Vendée 128 000, 400 000… et pourquoi pas 600 000 ? L'évaluation exacte des victimes de la guerre de Vendée, a fortiori la distinction entre morts liées directement ou indirectement à cette guerre, n'a jamais pu être établie, et l'on ne possède que des évaluations approximatives, d'où les variations dans les chiffres. François Lebrun, « La guerre de Vendée : massacre ou génocide ? In seeking to extend the state's rule to every locality, and to dislodge all enemies of that rule, French revolutionaries started a process that did not cease for twenty-five years. Dans la Sarthe, des commissions militaires et le tribunal criminel siègent à Sablé-sur-Sarthe, où 42 personnes sont exécutées, et au Mans, où 185 personnes sont guillotinées ou fusillées[140]. [44] One specific target were the women of the region. [9] It was not until the social unrest and the fear of The Terror (a period between 1793 and 1794 where tens of thousands of people were beheaded by use of guillotine) combined with the external pressures from the Civil Constitution of the Clergy (1790) and the introduction of a levy of 300,000 on the whole of France, decreed by the National Convention in February 1793, that the region erupted. Deux semaines plus tard, cette fois-ci renforcée par les forces de Charette, l'armée catholique et royale forte de 35 000 hommes, lance une nouvelle attaque sur Luçon. Ils viennent des villes et des petits bourgs pour plus de la moitié. Arrivés à Nantes les 6, 7 et 8 septembre, cette troupe disciplinée et courageuse menée par les généraux Aubert-Dubayet, Kléber, Vimeux, Beaupuy et Haxo est placée dans un premier temps dans l'armée des côtes de La Rochelle et dans un second temps sous les ordres de Canclaux, chef de l'armée des côtes de Brest[107] jusqu'au 1er octobre 1793. Le 16 décembre, les Vendéens atteignent les bords de la Loire à Ancenis. Charette se replie et quitte le Marais breton pour rejoindre l'armée d'Anjou. Laval est prise le 22 octobre. [12] Persecution of the clergy and of the faithful was the first trigger of the rebellion; the second being conscription. Puis, analysant les réactions des trois communes face à la Révolution, elle remarque que les notables de Neuvy et du Pin sont confirmés après 1789 à la tête des communes, tandis qu'à Sainte-Christine, commune ouverte au commerce, avec de nombreux artisans, de nouvelles catégories sociales se mêlent aux anciennes. L'Armée catholique et royale réoccupe Fougères le 23 novembre, puis Laval le 25. Babeuf a aussi créé l'adjectif « liberticide » le 20 août 1791. Crimes ET génocide ! Les républicains sont victimes de vexations et de brutalités, volés, voire assassinés lors de règlements de compte où se mêlent questions politiques, vengeance personnelle et simple criminalité. [6] Alexis de Tocqueville noted that most French nobles lived in cities by 1789. Le 17 octobre, 40 000 Vendéens se lancent à l'attaque de Cholet. Elle ne se mêle pas aux agitations révolutionnaires de Paris mais ne s’y oppose pas, au contraire. Les origines de la guerre de Vendée. Charles Tilly, "Local Conflicts in the Vendée before the rebellion of 1793", Charles Tilly, "Civil Constitution and Counter-Revolution in southern Anjou,". « Article 8 : Les femmes et les enfants et les vieillards seront conduits dans l'intérieur ; il sera pourvu à leur subsistance et leur sûreté avec tous les égards dus à l’humanité. ", Mitchell, Harvey. Entre février et juin 1795, des assassinats et différents incidents enveniment les relations entre royalistes et républicains[252],[249]. En 2014, Jean-Clément Martin reprend également ce nombre[3]. 1. Le débat a été ouvert à la fin du XXe siècle, le siècle des génocides. Les assermentés représentent, selon Michel Vovelle, 0 à 35 % des prêtres en Vendée et en Loire-Inférieure (comme l'ensemble de la Bretagne), contre 35 à 55 % en Maine-et-Loire et 75 à 100 % dans les Deux-Sèvres, en 1791. Le 6 mars 2012 est déposée une proposition de loi similaire (« visant à reconnaître officiellement le génocide vendéen de 1793-1794 »), à nouveau par neuf députés de droite ; Lionel Luca (UMP, Alpes-Maritimes), Dominique Souchet (MPF, Vendée), Véronique Besse (MPF, Vendée), Bernard Carayon (UMP, Tarn), Hervé de Charette (NC, Maine-et-Loire), Nicolas Dhuicq (UMP, Aube), Marc Le Fur (UMP, Côtes-d'Armor), Jacques Remiller (UMP, Isère) et Jean Ueberschlag (UMP, Haut-Rhin)[394]. Malgré ces mesures, le nouveau clergé constitutionnel n'arrive pas à s'imposer dans une large partie de la région. Elle couvre à la fois les aspects chronologiques et sociologiques, mais aussi l’attitude des autorités quant à leur accueil. Le 22 avril 1794, Charette, Stofflet, Sapinaud et Marigny se réunissent au château de La Boulaye, à Châtillon-sur-Sèvre. Il écrit : « De nouveaux concepts nécessitent de nouveaux mots. [7] The conflicts that drove the revolution in Paris, for example, were also lessened in this particularly isolated part of France by the strong adherence of the population to their Catholic faith. À la suite de ces échecs, Canclaux donne l'ordre de repli général sur Nantes, Clisson est évacuée et incendiée. Fin mars, la « Vendée militaire » est pour une bonne part dessinée : le territoire insurgé comprend le sud du département de la Loire-Inférieure (ancienne province de Bretagne), le sud-ouest du département du Maine-et-Loire (ancienne province d'Anjou), le nord du département de la Vendée et le nord-ouest du département des Deux-Sèvres (ancienne province du Poitou)[59]. Ces derniers laissent 1 500 à 2 000 morts sur le champ de bataille, contre une centaine de tués pour les républicains, ils éprouvent ce jour-là, l'une de leurs plus lourde défaites. Les survivants, dispersés en petites bandes se cachent dans les bois du Maine, de Haute-Bretagne ou du Morbihan, appuyés par une partie des populations locales. La Chouannerie se déroula sur la rive droite de la Loire, au nord, tandis que le soulèvement vendéen eut lieu au sud, sur la rive gauche. Mais dès le 12 juin 20 000 des 30 000 paysans rassemblés rentrent chez eux[92] et le 25 juin la garnison laissée sous le commandement de La Rochejaquelein ne compte plus que huit hommes[93]. Secher's statistical procedure relied on three unjustifiable assumptions. Dans son livre, Babeuf, reprenant les critiques des Enragés qui défendaient l’application immédiate de la constitution de l'an I, dénonce la Terreur, qu'il juge responsable des massacres commis en 1793-1794, et attaque (avec les modérés, les muscadins et les néohébertistes) les Montagnards et les Jacobins. Punto final ! Dans les années 1980, Reynald Secher[348] a dépouillé les registres paroissiaux et d’état civil de 700 communes des quatre départements de la guerre de Vendée (Vendée, sud de la Loire-Atlantique, ouest de Maine-et-Loire, nord des Deux-Sèvres). Si des communautés résistent, leurs cheptels sont confisqués et ne sont restitués qu'en échange de la remise des armes[289]. Paris: Éditions Perrin 2006. Angers, Saumur, Thouars et Fontenay-le-Comte sont progressivement abandonnées et reprises sans combat par les patriotes[65]. Après leur déroute à Entrammes, les républicains réorganisent leurs forces à Rennes. Le lendemain, les forces réunies de Charette et Joly contre-attaquent pour reprendre la ville mais sont repoussées[71]. [45][46][47], Among those killed towards the end of the conflict were Saint Guillaume Repin and 98 other religious, many of whom were later beatified by the Catholic Church. Le 2 novembre, Charles d'Autichamp attaque avec 6 000 à 8 000 hommes un détachement républicain qui trouve refuge dans l'église de Nueil-les-Aubiers. Mais la troupe vendéenne, composée pour moitié de blessés, de vieillards, de femmes et d'enfants, épuisée moralement et amoindrie, est ravagée par la famine et les maladies qui font des milliers de victimes, tandis que l'armée ne peut remplacer ses pertes, contrairement aux républicains qui reçoivent en renfort 6 000 hommes de l'armée des côtes de Cherbourg et 10 000 hommes de l'armée du Nord. Aussitôt celle-ci décrète la peine de mort pour tout insurgé pris les armes à la main ou porteur d'une cocarde blanche.
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